Parasites intestinaux : les intrus cachés derrière vos troubles digestifs
Ballonnements chroniques, diarrhées inexpliquées, douleurs abdominales, fatigue persistante… Et si vos symptômes digestifs étaient liés à une infection parasitaire ? Trop souvent sous-diagnostiqués, les parasites intestinaux perturbent profondément l’équilibre du microbiote et peuvent être responsables de troubles digestifs et systémiques.
Pourquoi suspecter une parasitose intestinale ?
Les infections parasitaires sont fréquentes et peuvent être asymptomatiques ou responsables de symptômes variés, notamment :
✅ Troubles digestifs chroniques (diarrhée, ballonnements, douleurs abdominales, nausées)
✅ Fatigue inexpliquée, brouillard mental
✅ Intolérances alimentaires et hyperperméabilité intestinale
✅ Problèmes cutanés (eczéma, urticaire, acné persistante)
✅ Anxiété, irritabilité, troubles du sommeil
✅ Carences nutritionnelles (fer, B12, magnésium)
Les personnes les plus à risque sont celles ayant voyagé dans des zones tropicales, consommé de l’eau contaminée, souffert d’une dysbiose intestinale ou pris des antibiotiques répétés.
Quels parasites rechercher ?
Certains parasites sont plus fréquemment impliqués dans les troubles digestifs :
🔬 Blastocystis hominis : souvent asymptomatique mais peut provoquer ballonnements, troubles du transit, fatigue chronique.
🔬 Dientamoeba fragilis : associé aux douleurs abdominales, diarrhées et fatigue.
🔬 Giardia lamblia : responsable de la giardiase, provoquant diarrhées explosives, ballonnements et malabsorption.
🔬 Cryptosporidium : diarrhée aiguë ou chronique, souvent liée à une contamination hydrique.
🔬 Entamoeba histolytica : amibiase pouvant causer des colites sévères.
🔬 Oxyures, ascaris, ankylostomes : souvent associés à des démangeaisons anales nocturnes, douleurs digestives et carences.
Comment les diagnostiquer ?
Le diagnostic repose sur une analyse des selles, mais toutes ne se valent pas !
📌 Coproculture classique : souvent insuffisante, car de nombreux parasites sont intermittents et difficiles à détecter.
📌 PCR parasitaire : plus sensible, permet de détecter des parasites même en faible quantité.
📌 Test fonctionnel du microbiote : permet d’évaluer la présence de parasites et l’impact sur l’équilibre bactérien.
📌 Sérologie parasitaire : utile pour certains parasites systémiques.
Prise en charge fonctionnelle et traitement
1️⃣ Eradication ciblée : Traitement médicamenteux si nécessaire (métronidazole, nitazoxanide, fluvermal selon le parasite identifié).
2️⃣ Approche naturelle : Soutien avec des plantes antiparasitaires (ail, extrait de pépins de pamplemousse, berbérine, huile d’origan, armoise, clou de girofle).
3️⃣ Réparation du microbiote : Probiotiques (Saccharomyces boulardii, Lactobacillus, Bifidobacterium), prébiotiques adaptés.
4️⃣ Soutien hépatique et immunitaire : Détox du foie avec chardon-marie, NAC, zinc, vitamine C.
5️⃣ Éviction des facteurs aggravants : Réduction des sucres fermentescibles (FODMAPs), identification des intolérances alimentaires.
Moralité : n’ignorez pas vos symptômes !
Un trouble digestif chronique n’est jamais normal. Si vous souffrez de symptômes inexpliqués, une recherche de parasites s’impose ! Vous avez des questions ? Partagez vos expériences en commentaire !